LES GRIPPES [suite ]

Chez l’homme

Transmission

Modes de contamination

Symptômes


Situation épidémiologique


Transmission

Transmission de l’influenza aviaire de l’animal à l’homme


Le virus de la grippe aviaire de type A(H5N1) peut se transmettre de l’animal à l’homme comme le montre le phénomène observé depuis janvier 2004, mais cela reste un phénomène rare. Le risque de survenue éventuelle d’une pandémie grippale chez l’homme est lié à l’augmentation de la circulation du virus aviaire A(H5N1) dans le monde, la promiscuité entre les élevages de volailles, les élevages porcins et les humains, favorisant l’émergence d’un nouveau virus grippal "humanisé" après recombinaison ou mutation génétique.

Transmission interhumaine

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé en juin 2006 qu’un cas de transmission interhumaine du virus de la grippe aviaire A(H5N1) en Indonésie au nord de l’île de Sumatra avait été confirmé pour la première fois par des examens de laboratoire, dans le district de Karo. Cette annonce faisait suite à des investigations approfondies menées par l’OMS depuis le 17 mai 2006 sur huit cas humains groupés dans une même famille, dont 7 sont décédés. La transmission de ce virus est restée néanmoins limitée, localisée et non prolongée. Il est à noter que la transmissiblité du virus n’a pas augmenté suite à ce cette alerte, la situation épidémiologique mondiale restant donc en phase 3 du plan de l’Organisation mondiale de la santé (correspondant à la situation 3A du plan gouvernemental français).


Modes de contamination

Modes de contamination du virus de l’influenza aviaire de l’animal à l’homme

La contamination est aérienne et se fait essentiellement lors de contacts étroits et non protégés dans des espaces confinés avec des sécrétions respiratoires ou des déjections d’animaux infectés. Elle peut se faire de façon directe ou indirecte (par l’intermédiaire des surfaces et/ou des mains souillées par les déjections). Mais toutes les personnes exposées au virus ne tombent pas malades ; en effet, la maladie de l’homme, la grippe aviaire, provoquée par un virus influenza non modifié, issu d’un animal, reste un phénomène rare avec quelques centaines de cas répertoriés dans le monde en trois ans.

Modes de contamination du virus de la pandémie grippale

La connaissance de ces modes de contaminations résulte de celle des trois pandémies grippale du vingtième siècle et de celle de la transmission des virus à transmission respiratoire. Ces virus se transmettent accessoirement par les mains souillées portées vers les muqueuses respiratoires, mais principalement par des gouttelettes émises :

soit directement par la salive, les postillons, les écoulements du nez, lors de la parole, l’éternuement, la toux,
soit indirectement, par les mains, et parfois les objets.
Pour éviter de transmettre une infection virale à une autre personne, des mesures d’hygiène simples, "de base", peuvent être appliquées au quotidien (pour plus d’informations, se référer à la Fiche technique C2 du plan gouvernemental).

Une transmission par aérosol de particules infectantes de moins de 5 microns est possible, expliquant la nécessité que les professionnels de santé qui y sont le plus exposés, car soignant à moins d’un mètre des malades ne portant pas de masque anti - projection, portent un équipement de protection respiratoire FFP2 et des lunettes de protection lors de ces soins rapprochés.

Sources :
Ministère de la Santé et des Solidarités
AFSSA


Symptômes décrits par l’OMS (sur les cas humains signalés depuis 2003)

Les symptômes de la grippe pandémique ressembleront probablement à ceux de la grippe saisonnière :

fièvre à 38°C ou plus,

maux de tête,

courbatures,

fatigue,

toux,

gêne respiratoire.

Les symptômes cliniques rapportés pour les cas humains de grippe aviaire notifiés depuis janvier 2004 dans plusieurs pays du monde sont proches de ceux décrits pour la grippe saisonnière, avec néanmoins une atteinte pulmonaire avec syndrome interstitiel ascendant plus fréquente (exemples des cas égyptiens décrits en 2006) et une létalité plus grande de l’infection (environ 50 % de décès, contre 1 à 3% pour la grippe saisonnière). Il est très probable qu’en s’"humanisant", c’est-à-dire en acquérant la capacité de transmission inter-humaine et son pouvoir contagieux, le nouveau virus grippal pandémique perdrait de sa virulence et donc de sa capacité "à tuer les malades qui en sont atteints". Après une durée d’incubation pouvant aller jusqu’à sept jours selon l’OMS, la maladie pourrait se présenter d’abord comme une grippe banale. Toutefois, l’intensité des symptômes de ce nouveau virus pourrait varier, et d’autres signes pourraient apparaître.

Par ailleurs, lors de la grippe, des complications peuvent survenir. Elles peuvent être liées au virus lui-même (par exemple pneumopathies...). Elles peuvent également être dues à une surinfection par des bactéries touchant les voies respiratoires (pneumonies), ou passant dans le sang (septicémies).

Sources :
Ministère de la Santé et des Solidarités


Situation épidémiologique

L’Institut de veille sanitaire (InVS)) assure un suivi de la situation épidémiologique internationale, et met régulièrement à jour la définition des cas possibles permettant la détection et la prise en charge précoce par les soignants des personnes exposées au virus aviaire.

merci dan pour ces infos

gros bisous