La Commission européenne a proposé mercredi de réformer la réglementation européenne en matière d'étiquetage des denrées alimentaires afin de permettre aux consommateurs de poser des choix mieux informés, et ainsi lutter contre l'obésité grandissante en Europe.
Le projet de règlement, qui sera soumis pour adoption au Conseil des ministres et au Parlement européen, prévoit d'imposer, à l'avant de l'emballage de tout aliment, l'indication claire de sa valeur énergétique, de sa teneur en sel, en sucre, en lipides, y compris les acides gras saturés. Ces informations devront aussi être traduites sous forme de pourcentage des apports journaliers recommandés, ceci afin donner une meilleure idée aux Européens des niveaux de consommation d'un produit donné à ne pas dépasser.
Lisibilité
"La présence, sur les étiquettes, d'informations claires, précises et pertinentes peut se révéler précieuse pour que le consommateur puisse vérifier exactement ce qu'il achète et ce qu'il mange", a indiqué mercredi le commissaire européen en charge de la Santé, Markos Kyprianou. Pour garantir la lisibilité de toutes ces informations par tous les consommateurs, la hauteur des caractères d'imprimerie utilisés devra être de 3mm au moins, précise le projet législatif.
"Les alcools feront l'objet d'une proposition spécifique plus tard", a toutefois tenu à préciser mercredi M. Kyprianou. En revanche, les alco-pops, ces mélanges d'alcool et de jus de fruits destinés essentiellement aux jeunes, devront eux bel et bien se soumettre aux nouvelles normes d'étiquetage. Enfin, les producteurs européens qui le souhaiteront pourront faire figurer une indication d'origine sur leurs produits alimentaires, pour autant que ses ingrédients principaux soient issus de ce même pays.
(7sur7.be)