Comment vous réconcilier avec votre gourmandise!La gourmandise est au cœur d'un drôle de paradoxe. Instrument de plaisir sympathique, elle est valorisée. Cause de kilos en trop, elle est détestée. Il est temps de lui rendre sa vraie place: celle d'un petit défaut, mais qui peut vous apporter beaucoup si vous savez l'utiliser.
Comment bien s'entendre avec sa gourmandise?Se réconcilier avec sa gourmandise, cela veut dire parvenir avec elle à une sorte de traité de paix. Nous accepterions de ne pas ignorer son existence, de la laisser vivre, et donc de lui accorder de temps en temps un droit de regard sur notre alimentation. Elle n'est pas notre ennemie, juste une partie, peut-être génétique d'après une étude récente (1) de qui nous sommes. En échange, la gourmandise accepterait que ce n'est pas elle qui décide de tous nos choix. Et elle apprendrait qu'elle n'est pas incompatible avec la raison… En effet, nous avons trop souvent tendance à opposer les moments où nous sommes raisonnables et les autres. Résultat: entre régime trop strict et "craquage" irraisonné, une alimentation qui n'est jamais vraiment équilibrée.
La gourmandise ne peut pas être satisfaite à 100%Le premier pas pour bien s'entendre avec sa gourmandise, c'est d'accepter qu'elle est un défaut. Pas gravissime, mais un défaut tout de même, parce qu'elle est assez mauvaise conseillère. En effet, ce que l'on désigne sous le nom de gourmandise, c'est la plupart du temps une faiblesse par rapport aux aliments tentants, mais que l'on se refuse parce qu'ils ne sont pas bons pour notre corps: graisses, sucres (ou les deux à la fois), additifs…
S'en servir, ne pas lutter contreLa première leçon à retenir, c'est que la gourmandise n'est pas seulement cela. Le plaisir de manger peut aussi nous inciter à apprécier le petit goût sucré d'une tomate cerise en saison, le subtil goût de noisette des pâtes complètes, ou le charme discret des chicons de pleine terre. Le mot d'ordre, donc, est qu'il est possible de se servir de sa gourmandise, au lieu de lutter contre elle. Comment? En ouvrant un peu son esprit. En acceptant que quand vous avez besoin ou envie d'un petit plaisir, il n'est pas forcément synonyme de goût sucré ou très sucré. Les gourmands savent apprécier les bonnes saveurs. Alors faites-vous aussi, parfois, le plaisir d'un aliment qui ne fait pas grossir…
Gourmandises à échangerEssayez de substituer ces alternatives moins caloriques aux plaisirs que vous avez l'habitude de vous faire…
- Le saucisson peut être remplacé par des noix salées. Elles sont aussi caloriques, mais apportent des vitamines précieuses.
- Les chips sont tellement craquantes qu'elles sont irrésistibles. Préférez-leur des crackers ou biscottes miniatures pour apéritifs, nettement moins gras.
- Envie de chocolat? Le chocolat noir est toujours une meilleure option, qui ne vous dispense évidemment pas de modération. Pensez aux présentations par doses individuelles.
- Votre truc, c'est le crémeux? Il existe de bons laitages allégés. Vous pouvez aussi trouver des recettes de mousses plutôt light sur de nombreux sites de recettes.
- Boissons et sodas: ce sont des bombes caloriques dont nous n'avons pas toujours conscience. Pensez à l'eau gazeuse, en y ajoutant éventuellement une petite quantité de sirop, ou aux très nombreuses alternatives sans calories qui existent sur le marché.
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