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 LA GRIPPE Prévention et traitements

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dan
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dan


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Age : 78
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Date d'inscription : 15/11/2007

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MessageSujet: LA GRIPPE Prévention et traitements   LA GRIPPE Prévention et traitements I_icon_minitimeDim 30 Déc - 10:19:04

Prévention et traitements

- La prévention chez les animaux
- La prévention chez les hommes
- Les traitements pour les animaux
- Protections sanitaires et traitements pour les hommes


La prévention chez les animaux

Sur le plan animal, les mesures recommandées consistent dans un premier temps en une mise en quarantaine des foyers animaux touchés par le virus aviaire. Ensuite, il faut procéder à leur abattage, ainsi que celui des animaux potentiellement exposés au virus.

Afin d’éviter une contamination de ferme à ferme, il est nécessaire d’appliquer rigoureusement des procédures de décontamination du matériel utilisé dans ces fermes (vêtements, voitures...).

Une conférence internationale, sous l’égide de l’OMS, de l’OIE et de la FAO, s’est tenue en juillet 2005 afin de statuer sur les mesures nécessaires pour prévenir la transmission du virus.

Les principales recommandations insistaient sur la nécessité :
- d’élever les différentes espèces animales séparément, en évitant notamment tout contact entre les volailles et les porcs ;
- de mener de larges campagnes de vaccination sur ces animaux dans les zones à haut risque de transmission ;
- d’encourager les éleveurs à signaler les cas suspects de grippe aux autorités en prévoyant un dédommagement adéquat pour le préjudice financier subi en cas d’abattage.
Comment éviter les contacts avec les oiseaux sauvages migrateurs ?

Compte tenu de l’évolution de la situation internationale, la Commission européenne, par décision adoptée le 20 octobre 2005, a demandé à tous les Etats membres de prendre des mesures de confinement des volailles ou la mise en oeuvre de mesures à effet équivalent :

- Ne pas nourrir ni abreuver les animaux à l’extérieur car la distribution d’aliments peut attirer des oiseaux sauvages. La distribution d’aliment à l’intérieur minimise la promiscuité entre oiseaux sauvages et domestiques et restreint le risque (estimé très faible par l’AFSSA) de passage de virus entre les espèces sauvages et domestiques.
- Eviter d’utiliser de l’eau en provenance de points d’eau à l’air libre et servant au nettoyage et à l’abreuvage des volailles car la survie du virus dans les eaux douces de surface peut être de plusieurs semaines. Les filets de sécurité ne peuvent être considérés comme totalement efficaces car ils peuvent aussi servir de perchoir à la faune sauvage facilitant la retombée de fientes sur les parcours de oiseaux domestiques.
Comment limiter les risques de contamination ?

Les recommandations européennes faites au mois d’août dernier ont été très largement diffusées auprès des éleveurs et de leurs organisations. Leur mise en application a été évaluée et la grande majorité des éleveurs les mettent en oeuvre.

Un guide de bonnes pratiques sanitaires a été mis au point pour la filière canards, de même que pour les autres filières de volaille.


La prévention chez les hommes

Sur le plan humain, des mesures de précaution individuelles sont recommandées pour les personnes exposées à des volailles infectées. De même, pour les voyageurs se rendant dans des zones où il existe des foyers animaux, il convient de respecter certaines précautions. A l’heure actuelle, il n’existe aucun vaccin humain contre la grippe aviaire A(H5N1).
Recommandations pour les personnes se rendant dans les pays affectés par la grippe aviaire

En novembre 2005, l’OMS ne préconisait pas de restreindre les voyages dans les zones concernées. Le ministère de la Santé recommande aux personnes se rendant dans les pays affectés par l’épizootie d’éviter tout contact avec les volatiles et les porcs vivants ou leurs cadavres, y compris sur les marchés. Il leur est également recommandé d’éviter tout contact avec une surface apparaissant souillée par des fientes de volailles ou des déjections d’animaux. Il est enfin interdit de rapporter un volatile vivant de ces pays, en particulier les oiseaux d’ornement (décision européenne en date du 29 janvier 2004).

L’AFSSA recommande de ne pas consommer de volaille ou de produits à base d’œufs insuffisamment cuits.

Des recommandations (s’inscrivant par exemple dans le cadre des conseils généraux d’hygiène pour les voyages dans les pays en développement) doivent être respectés, en particulier :

- éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits ;
- se laver les mains fréquemment à l’eau et au savon ou avec un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter de France.
Recommandations pour les professionnels de la filière avicole ou des services vétérinaires et de santé amenés à travailler dans des exploitations touchées par le virus H5N1

L’ensemble des recommandations est disponible dans le document intitulé "Conduite à tenir devant un cas d’influenza aviaire à risque établi de transmission humaine". Le ministère de l’Agriculture indique qu’il convient, pour ces professionnels, lors du retour en France, de ne pas visiter d’élevages de volailles avant une semaine.
Conduite à tenir pour éviter d’être contaminé par un animal porteur du virus H5N1

Il convient également de réduire les sources de contamination possibles :

- Déjections animales : éviter l’utilisation de jets d’eau à très haute pression, porter des gants, des bottes...
- Manipulation d’oiseaux morts ou de déchets animaux : porter des gants étanches

Respecter les règles d’hygiène :

- Se laver les mains systématiquement (eau et savon) :

* Après contact avec les animaux, les déchets ou les délections animales ;
* avant les repas, les pauses, en fin de journée de travail.
- Ne pas boire, manger, fumer sur les lieux de travail.
- Si plaie : laver, savonner, puis rincer. Désinfecter et recouvrir d’un pansement imperméable.
- Si projection dans les yeux : rincer immédiatement à l’eau potable.
- Nettoyer régulièrement ses vêtements de travail, gants et bottes.



Les traitements pour les animaux

Vaccin

Dans le monde des vaccins existent et sont utilisés.

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Protections sanitaires et traitements pour les hommes

Règles d’hygiène face au risque épidémique

Les règles d’hygiène comme le respect des mesures barrières, et certaines mesures d’éloignement social (fermeture d’établissements scolaires, suppression de rassemblements), sont constitutives des mesures de santé publique non médicamenteuses dont la mise en œuvre concoure à la fois à une protection individuelle et à limiter la diffusion d’un nouveau virus grippal pandémique. Comme devant tout germe infectieux à transmission essentiellement respiratoire mais également manu portée, elles concernent principalement :

* l’attitude que doit avoir un malade lorsqu’il tousse, éternue, se mouche ou crache ;
* la distance à respecter (plus d’un mètre) avec un malade ;
* le lavage des mains par les malades et leurs contacts proches ;
* le nettoyage des surfaces et des objets utilisés par les malades ;
* la gestion des déchets.

Le respect des règles d’hygiène doit être systématique en situation de transmission inter-humaine d’un nouveau virus grippal et en pandémie (pour plus d’informations, se référer à la Fiche technique C2 du plan gouvernemental, ainsi qu’à la campagne d’information de l’Institut de prévention et d’éducation pour la santé).

Traitements antiviraux

Il n’y a pas de traitement médicamenteux ou vaccinal préventif contre le virus de la grippe pandémique chez l’homme. Néanmoins, dans certaines circonstances particulières, un traitement anti-viral post-exposition pourrait être proposé. Les autorités sanitaires préparent des recommandations concernant l’utilisation de ces médicaments dans des indications prophylactiques

Sur le plan curatif, le recours à certains médicaments antiviraux le plus tot possible dans les 48 heures après l’apparition des symptômes et si possible dans les 12 heures qui suivent, ou après une exposition à un malade sans protection adaptée, pourrait présenter une certaine efficacité face à la souche virale de la grippe pandémique, comme c’est le cas pour les souches de virus grippal saisonnier en circulation et pour l’actuelle souche de virus grippal aviaire de type A (H5N1). Ces traitements antiviraux permettent de réduire la charge virale, la durée des symptômes, et certaines complications de la maladie. Destinés prioritairement au traitement précoce des malades, ces médicaments seront délivrés gratuitement par les officines pharmaceutiques habituelles sur prescription médicale. Le ministère de la santé assure la disponibilité des stocks nécessaires au traitement de l’ensemble des malades, qui pourrait se chiffrer pour la France, selon l’estimation haute de l’InVS et sans intervention sanitaire corrective, à 21 millions de personnes.

Les antibiotiques, inactifs sur les virus, ne sont utilisés qu’en cas de surinfection bactérienne (pour plus d’informations, se référer à la Fiche technique C5 du plan gouvernemental).

Vaccin

Si la vaccination constitue le moyen le plus efficace de lutte contre les épidémies de grippe saisonnière, le vaccin pandémique ne pourra être développé que lorsque la souche pandémique aura été connue, isolée, atténuée et transmise aux industriels producteurs (phase 5 ou 6 OMS), conduisant à un délai de plusieurs mois avant que l’on dispose des premiers lots de vaccin contre la souche pandémique. C’est pourquoi il faut préconiser le respect de règles d’hygiène et mettre en œuvre des mesures barrières afin de ralentir la diffusion du virus

Le vaccin contre la grippe humaine saisonnière qui est élaboré chaque année à partir des principales souches de virus grippal ayant circulé dans le monde l’année précédente, ne protège pas contre le virus de la grippe aviaire ni contre un nouveau virus pandémique (pour plus d’informations, se référer à la Fiche technique C6 du plan gouvernemental).

Mesures barrières

Les mesures barrières visent à faire obstacle à la diffusion de l’agent infectieux connu ou présumé à partir d’une source d’infection, qu’il s’agisse d’une personne infectée ou de son environnement immédiat, pour éviter sa transmission à d’autres individus.

Elles font appel à différents équipements (masques antiprojection dit "chirurgicaux", appareils filtrants de protection respiratoire individuelle de type "FFP2", gants, lunettes, vêtements...). Chacun ayant une efficacité partielle dans la réduction du risque de transmission, ils peuvent être utilisés seuls ou de façon combinée selon le niveau d’exposition des personnes ou professionnels concernés. Leur utilisation impose de gérer leur élimination en tant que déchets à risque infectieux.

L’efficacité globale des mesures de protection sanitaire dépend du bon niveau d’information et de formation des intervenants, professionnels ou bénévoles, mais également de la population, ainsi que du comportement de chacun au quotidien notamment au sein de la famille ou des proches en cas de malade pris en charge à domicile (pour plus d’informations, se référer à la Fiche technique C4 du plan gouvernemental).

Sources :
Ministère de la Santé et des Solidarités
Ministère de l’Agriculture et de la Pêche
Institut de veille sanitaire
Agence française de sécurité sanitaire des aliments
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